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Le geste et la parole
Bien au-devant de nous Elle prolonge le monde D’un souffle Toute entière Dans son langage premier Elle est l’humanité Depuis les origines Une
A terme
A travers les grains de sable L’un à l’autre identiques L’espoir se traîne Inlassable et sourd Avec Enfoncée dans l’attente Et sous les
Lascaux
Comme une voix rauque Sans visage et lointaine Un souffle lancinant Et leur poids de lumière qui s’accroche à nos chairs Une mémoire
Depuis L.
La nécessité assise là Simple et parfaite Tendant vers la lumière Perpétuelle Ouvre une voie Chaque jour neuve et belle A perte de
Bonheur
Ma voix tout contre En attendant le sommeil C’est apprendre Sa chaleur Ses couleurs Un soleil enfanté Si le passé n’est plus Qu’une
Nacelle
Puisque nous sommes seuls Reprenons nos mensonges De surhommes Pourquoi pas… De toutes les manières Et sans bien le comprendre Le temps joue
30 août 2013 – 12h09
Douce et transparente L’onde se propage Raisonne sur nos peaux Son oeuvre de puissance Avec pour seul écho Jaillissant Nos regards qui s’affrontent
Rois et reines
L’instant s’assoit Nous parler de conquête Quand la vague nouvelle Affleure la sombre terre Si l’écho se répète Il n’est jamais le même
Entre l’histoire et le marteau
Pendant que toujours Les heures nous aboient A ne plus toucher terre Pendant nos mains Noires autant que vides L’Homme remâche encore Comme
Sunset mater
Entre hier et demain Il y a nos corps Qui pour un temps encore Se supplicient Et jusqu’entre mes pas Nos souffles s’équilibrent
Saturne
S’il ne nous reste Qu’à attendre Si nous n’y pouvons rien S’il est seul Et nos peurs aux quatre coins des yeux Sous